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Genèse du modèle d’ASL

Le projet d’Autisme sans limites tire son origine d’initiatives communautaires lancées par des gens farouchement déterminés à aider les jeunes adultes autistes.

Un projet issu de la communauté

Le projet d’Autisme sans limites est né de la volonté d’un homme, Lucien LeComte, et de celle d’une mère, Lise-Marie Gravel, tous deux déterminés à aider les jeunes adultes autistes de haut niveau de fonctionnement à se construire une vie digne de ce nom.

Monsieur LeComte a d’abord créé le programme Studio sans limites, dans le but d’aider ces jeunes à développer leur habiletés au travail en leur faisant vivre une expérience dans un vrai milieu de travail. Il a ensuite fondé l’organisme Autisme sans Limites, en vue de soutenir le programme qu’il avait créé.

Pendant ce temps, Lise-Marie Gravel, qui se désolait du vide social autour de son adolescent autiste et de l’absence de services adaptés à ses besoins, créait dans le sous-sol de sa résidence le Club des soirées d’antan, un club de jeux de société formé de jeunes autistes et de jeunes non autistes recrutés parmi la fratrie et les amis.

L’expérience qui a duré un peu plus de trois ans, lui a fait réaliser à quel point on contribue à réduire les manifestations de l’autisme et à favoriser l’émergence de leur grand potentiel, simplement en offrant à ces jeunes un milieu social où ils sont totalement acceptés et se sentent tout à fait à l’aise d’être eux-mêmes.

La rencontre du Studio sans limites et du Club des soirées d’antan, deux programmes complémentaires répondant à des besoins différents, a conduit à l’idée de créer un « écosystème de programmes diversifiés », dispensés dans des milieux accueillants, installés au cœur de la communauté et qui permettraient de répondre à la grande variété des besoins de tous ces jeunes.

Afin d’assurer la pérennité de cet écosystème de programmes et de responsabiliser toute la collectivité au soutien des jeunes adultes autistes, Autisme sans limites a entrepris de mobiliser des institutions-phares et des acteurs-clés de la communauté montréalaise, en leur demandant d’accueillir les jeunes dans leur école, leur institution culturelle, leur entreprise, leur organisme et de contribuer à leur encadrement avec Autisme sans limites.

Ne restait plus qu’à boucler notre vision en créant officiellement un modèle systémique, que nous avons appelé « L’écosystème d’ASL », et dont les éléments peuvent se greffer aux structures existantes de la société, ce qui en diminue les coûts d’implantation et d’exploitation et en facilite la reproduction partout où la communauté se mobilisera pour l’implanter.